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Dans leur configuration actuelle (K.Badi – Chant / O.Nemejanski
– Guitare, Orgue / D.Balducci – Guitare, samples / E.Fostinelli
– Basse, synthé / S.Joasson – Batterie, percussions)
depuis maintenant 3 ans, après de nombreux changements de personnel
et de formule, de 3 à 5 membres, divers batteurs puis une longue
période avec boite à rythme et un style musical en perpétuelle
évolution, les Dum Dum Boys nouvelle formule sortent
en septembre 2003 un nouvel album, « KISS ME DEADLY »,
après avoir, ces cinq dernières années, sorti deux
C.D.(« Soul Bondage de Luxe », « Electronic
Pop Music »), un 45 tours et un 25 cm vinyl, deux B.O.
de films porno (« Live » et Pornovista »,
tous deux diffusés sur Canal+), joué dans divers pays européens
et au C.M.J. Festival de New York, dans des expos d'art contemporain ET
dans des sex-shops, présenté une exposition à la
Villa Arson (Centre national des arts plastiques de Nice) comprenant concerts
et installations sonores, sérigraphies, peintures, collages et
sculptures de Teppaz, projections, films et clips expérimentaux
en collaboration avec Taupe Films.
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Ce
nouveau disque sur F.F.Fascination Records enregistré en
appartement et en Double Stéréo © (ne pas confondre
avec la Quadriphonie), plus SpatioDynamique que jamais, contient
onze chansons d'électrogaragerockdiskopunksoulgroovetwistpophiphopalula...
tentant une fois de plus de maximiser leur minimalisme à l'aide
de guitares, diverses fuzzbox, sonic fuzz, coloursound,
wah wah, de la basse et des infra basses, une alternance et parfois
mélange batterie/boite à rythme, de l’orgue, synthé,
moog, theremin et divers appareils électroniques,
trompette et saxophone, violons et auto-harpe, des invités
vocaux comme Jim Sclavunos (courtesy of The Bad Seeds & Vanity
Set) et Alexandra Deluxe, mais aussi des bandes à l'envers,
des messages subliminaux, collages sonores, samples de dialogues, de bandes
annonces de films, de bruitages, de méthodes d’hypnose désuètes,
de disques permettant de tester à la fois votre chaine Hi-Fi et
vos talents de danseurs etc...
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De plus, dans un souci d'originalité (qui a ENCORE envie d'entendre un sample de James Brown ?) et de prudence (qui a ENCORE envie de se prendre un procès ruineux ?), ils ont samplé pour leur album des BLANCS ENTRE LES MORCEAUX de disques célèbres : les 4 secondes entre les chansons 3 et 4 sont celles précédant « Satisfaction » sur « Out of our heads », les 2 s. entre les N°5 et 6 sont celles précédant « Mystery train » sur le 1er Presley, le blanc entre les N° 7 et 8 est celui séparant « Sgt Pepper » de « A day in the life » etc... Ni
rétrograde ni faussement moderniste, couvrant un spectre musical
de 360° ( de Memphis à Venus, du be bop au hip hop et toujours
en STEREO) et un spectre auditif allant de 50 à 45.000 megahertz
(certaines fréquences étant purement subliminales), allant
plus loin que Lautréamont, ils vous proposent « la rencontre
sur une table de dissection d’Eddie Cochran et de Claude
Denjean et Son Moog Synthétiseur »… une musique
excitante s’adressant aux pieds ET au cerveau … Situationnisme
sonique…surréalisme sensuel… des paroles tristes ou
désabusées et une musique sur laquelle on peut danser…du
bruit sur lequel on peut rêver…une musique pour samedi soir
ET dimanche pluvieux …du ROCK’ N’ ROLL MODERNE.
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